Contact320 Slight (2014)
Lorsqu'une voiture classique évolue sur un circuit, c'est le chassis qui par ses déformations assure une liaison élastique des 4 roues au sol et donc se substitue d'une certaine manière aux suspensions. Il est donc fondamental que la commande de direction ne perturbe pas le travail du chassis.
Il faut donc s'assurer que de la commande de direction (servo + sauve servo) soit fixée sur le train avant ou bien sur la plaque de train avant.
L'ensemble pouvant bien sûr être articulé par rapport au chassis.
Protection du servo de direction
Sauve servo de type « kimbrough »
L'intégration de ce type de sauve servo est très simple car il se monte directement sur l'axe de sortie du servo.
Points forts : Simplicité, compacité, prix
Points faibles : Démontage délicat, fiabilité de certains modèles.
Exemple d'utilisation d'un sauve servo "kimbrough" avec le servo monté tête en haut
Exemple d'utilisation d'un sauve servo "kimbrough" avec le servo monté tête en bas.
Sauve servo « gueule de loup »
Ce sauve servo possède un système de came qui permet d'absorber l'énergie d'un choc par compression d'un ressort de raideur élévée.
L'intégration de ce type de sauve servo est un peu plus complexe que celle d'un sauve servo de type "kimbrough" car d'une part il doit être maintenu et guidé en rotation autour d'un axe et d'autre part, il doit être relié au servo de direction par une biellette, ce qui génère un encombrement supérieur.
Points forts : Réglage de dureté, fiabilité et précision
Points faibles : complexité, encombrement, prix
Exemple d'utilisation d'un sauve servo à came avec le servo déporté en position couchée.
Exemple d'utilisation d'un sauve servo à came avec le servo dans l'axe en position verticale tête en haut.